Comment avez vous connu le Trismus ?

Et qu'est ce qui vous a décidé à choisir ce bateau ?

Bonjour à tous!

En ce qui me concerne, le choix du Trismus est déjà une vieille histoire, (début de la construction en 1980) !

Je recherchais un voilier de croisière à construire par un amateur, possèdant de réelles qualités de navigation et manoeuvrabilité par un équipage de 2 personnes.
Donc pas de ferro, ni d'acier. A l'époque une coque alu était encore chère. Il restait le bois moulé, (j'ai connu un Trismus 37' construit dans ce matériau), ou le poyester, très facile à mettre en oeuvre.

Le petit tirant d'eau et les dérives du Trismus ont rapidement emporté ma décision et j'ai construit le bateau en sandwich polyester sur moule femelle.

En 1980 pratiquement aucun bateau ne correspondait à ce cahier des charges, sauf le Trismus de P. Van God construit sur les plans de Morgan Embroden, dont on pouvait lire les aventures dans les revues nautiques et les bouquins de Patrick.

Le bateau a été très vite popularisé dans le milieu de la consruction amateur, (L'Unité Amateur), en raison de ses qualités et de la simplicité de sa conception.

C'était le bon choix. De nos jours, le Trismus reste célèbre et quand 2 Trismus se croisent en mer, les équipages entrent facilement en contact, comme ceux qui partagent la même phylosophie de la mer.

Darjee

En 1969 création d'une école de voile pour optimits, en, 1973 création d'une école de croisière avec un ancien 18 pieds du RORC. 9 m x 2,20 2 tonnes 1,3 de lest bois moulé d'acajou, pont en lattes de spruce un vrai bijou et un très bon bateau.
Après direction d'un centre UCPA, passage de plus de 48.000 stagiaires jusqu'en 1986, puis travail de fonctionnaire au Ministère de la Jeunesse et des Sports antenne de La Rochelle.
Lorsque je naviguais au début des années 70 une apprèciation d'un bateau était sa capacité à remonter au vent.
Avec le mien décrit plus haut j'ai pu vérifier de nombreuses fois cet adage, notamment dans mes passages hebdomadaires des passes de la Gironde.
Donc je lisais les articles de patrick van god à l'époque, avec un oeil critique, comme d'ailleurs la vue des premiers enrouleurs.
Maintenant le temps a passé et le trismus 37 apparait aujoud'hui comme un vrai bateau comparé à ces bailles construites aujourd'hui qui ressemblent à des caravanes et dont le comportement marin nécessite en quasi permanence l'utilisation du moteur.
Le re-découverte a eu lieu il y a 2 ou 3 ans lorsque j'ai pu voir les lignes d'eau d'un trismus.
C'est à ce moment que la décision a été prise d'en trouver un et d'habiter à l'année dessus. C'est aujourd'hui chose faite nous ne sommes pas décus. Aude et Didier de "La Liberté"

Je travaillais en Guyane à Kourou, où j'avais fait la connaissance de Fabien Poncet, Frère de Jérôme du Damien...

Fabien m'a totalement initié à la voile, car je n'avais jamais mis les pieds sur un quelconque voilier !
Puis petit à petit le "virus" c'est insinué...
Lecture...régate sur un Jet..."expédition" en Caravelle aux iles du salut...ballade dans la mangrove....sur le Kourou...

Et... Fabien m'invite à aller visiter son bateau, au Chantier d'Herbignac !
Le coup de foudre !
Son bateau était retourné, en plein ponçage, pour en tirer un moule :
Magnifique, énorme, on aurait dit un animal marin merveilleusement profilé.
Et voila...................
Je suis resté au chantier un bon moment et j'ai fait la connaissance de tous les ouvriers et de Dominique et Danièle.
J'ai donc acheté une coque pontée, que je pensais ramener dans un avion cargo du CNES à coté d'un bout de fusée...
Mais de fil en aiguille, Dominique m'a "convaincu" de le terminer dans son chantier et de traverser avec le minimum...............
Ensuite je suis rentré à Kourou avec le cours des Glénans sous le bras.....
Non seulement je n'y connaissais rigoureusement rien en bateau, mais en plus je n'avais jamais navigué sur un "gros"!
Mais bon, je sentais dans mes tripes, que c'était bien quelque chose qui me correspondait et je faisais une confiance aveugle à Fabien, pour les choix !
Par la suite j'ai eu la chance de rencontrer Jérôme, qui préparait Damien II et je me suis dit : il n'a pas l'air d'un surhomme (quoi que...) il a l'air tout à fait d'aplomb, donc, pourquoi pas moi...
Inconscience peut-être...
En tous cas 30 ans aprés, je n'envisage pas de changer de bateau, car le Trismus correspond toujours à ma façon de naviguer et surtout me permet d'aller là où je veux et pas de marina en marina...

Jacques

Trismus a écrit:Et qu'est ce qui vous a décidé à choisir ce bateau ?

Par hazard , car je viens d'abandonner la contruction de mon CHATAM EXTREME 43 acier ( couples terminés ,et cela depuis 2 ans ), plus la force
phy. et psy.
J'espère que ce choix la me permetra de naviguer un jour ( rep.import.
a faire )
Bon , faut dire que mon budjet actuel ne me permets plus le financement d'un 43 pieds

A bientot peut-etre de , Nv. nom : PACO ex: Noiser 21

PS: réparations prévues sur toulouse a partir de NOV. 2005

ross.franck@wanadoo.fr

il y a pas mal d'années j'ai vu un trismus "bipolair" arriver à la marina de pointe à pitre c'etait curieux est sympa le navigateur aussi était trés sympa aussi je me souviens de sont prénom jascques à l'époque c'etait un peux l'aventure de traverser maintenant moi aussi je navigue sur un trismus mes amitiés cher jascques gilbert

Salut Gilbert,

Qu'est ce que ça fait plaisir de te lire !
C'est vrai qu'à l'époque, sans gps, ni aucune aide, une traversée était encore une belle aventure...
Il y avait une bonne ambiance à la marina de Bas-du-Fort...
Et encore plus dans une certaine pizzeria !!!...
Amitiés

Jacques